samedi 26 mars 2011

printemps !

Le soleil est là !!
Et c'est pas trop tôt parce que la citerne est vide... et que les travaux de maçonnerie sont plus agréables en tee-shirt. La réparation du pignon du pigeonnier est terminée : les pierres tombées on été remaçonnées et la pierre d'appuis de la petite fenêtre remplacée.
J'ai fait aussi une sorte de dégrossi au mortier 2/1 pour boucher les plus gros trous, ce n'est théoriquement pas nécessaire et j'aurais pu faire l'enduit en une seule passe mais je me suis aperçu que si j'ai moins épais d'enduit à étaler je peux en faire une plus grande surface avant d'être sur les genoux... et le résultat est d'autant plus beau qu'on évite les raccords. En pratiquant comme ca j'espère donc réussir à faire tout le pignon en une seule fois.


Comme le four n'est toujours pas sec et qu'il me restait un peu de mortier je me suis amusé à enduire le support : cachez ces vilains agglos que je ne saurais voir !! ici la technique est celle dite de l'enduit "serré à la truelle".

Avant :

et après. Je sais, je sais : on voit des petites vagues, pourtant je me suis appliqué, mais je n'arrive pas à faire mieux :-(

Allez, c'est l'heure de la côte de bœuf, bonne semaine à tous(tes) !

lundi 21 mars 2011

La quête du sable au petit matin blême ...

Disons le tout de suite : pas de nouveauté pour le four, la couche paille-terre refuse toujours obstinément de sécher. Avec le beau temps annoncé pour cette semaine je ne désespère pas...

J'ai donc installé mon beau coffre à sable dans la voiture, bien décidé à avancé au moins sur un front !
Las ! les conditions ont changé et voilà que la carrière n'est plus très enthousiaste : "vous comprenez c'est pour les camions ici, sinon les gens ils vont venir avec des sceaux ..." Après quelques minutes de négociation pour expliquer au monsieur qu'on ne peut pas se procurer du sable 0-5mm au détail  il a tout de même été possible d'en pelleter 350kg dans le cul de la voiture... pour le prix d'une tonne...



Le joli coffre aura servi une fois... pour la prochaine je suis prévenu, il faudra que je trouve un camion.
Sinon le nettoyage du mur a repris et le soleil a même fait naître des vocations d'arpète.
Du renfort sur le chantier !


Et voilà, bonne semaine à tous et toutes, n'oubliez pas de mettre le nez dehors, il faut profiter du printemps qui arrive !

lundi 14 mars 2011

escapade en touraine

Pas d'actualité pour le four cette semaine : le séchage est horriblement long.
La sortie culturelle obligatoire a bien eu lieu : nous sommes allés passer 2 jours en Indre et Loire, au menu visites de châteaux, musée Maurice Dufresne et dégustations de vin.

Les châteaux sont conformes à leur réputation : superbes, le musée Dufresne est une vraie curiosité : sorte de verrue prolétarienne dans ce pays de contes de fées, on y trouve d'ailleurs, au milieu de centaines de machines à vapeur, une vraie guillotine...

Pour le vin ce fut une demi déception : je n'ai pas trouvé Marie Thibault-Cabrit que j'avais placée en premier sur ma liste, au château La Roche, LJ Sylvos est toujours aussi accueillant mais je n'ai pas été emballé par les vins à la vente. En revanche ceux qui sont encore en fûts nous ont fait très bonne impression... faudra y retourner.
J'ai ramené aussi quelques échantillons de chez Pascal Pibaleau, à goûter à table pour se faire un avis.



Faute de pouvoir avancer sur le four je m'occupe comme je peux avec les autres chantiers de la ferme : remise en route de la restauration du pigeonnier.
   


Il s'agit de creuser les joints pour préparer le mur à recevoir une bonne couche d'enduit à la chaux aérienne. c'est un travail assez fastidieux sur ce genre de mur monté à la terre : souvent ces vieilles pierres ne tiennent ensemble que par la force de l'habitude alors si on gratte un peu trop fort...

badaboum !



En prévision des travaux d'enduit sur le pigeonnier j'ai retravaillé la question des dosages de mortier de chaux. Pour faire un enduit identique à celui d'origine il faut que j'ajoute une part de sable plus grossier (o-4mm) à mon sable jaune. Comme il est totalement impossible de se faire livrer ce genre de produit je me suis résolu à le charrier moi-même.
Bricolage de la semaine : un coffre pour transporter le sable sans en mettre partout dans la voiture :


et voilà, c'est la fin des vacances, d'autres occupations nous attendent. Bonne semaine à tous !

lundi 7 mars 2011

galère

Eh oui, il fallait bien que ça se termine comme ça : après mûre réflexion j'ai décidé de démonter ma première couche pour refaire un mélange avec plus de paille.
A force d'y penser la question des proportions c'est soudain éclaircie dans ma pauvre tête : l'erreur c'est de penser le mélange comme une recette de cuisine où l'on mesure ses ingrédients AVANT de les travailler. Ici on fait dans l'autre sens : je sais que j'ai besoin de 100 L de mélange paille/terre, si la proportion est de 1 volume de terre pour 6 volumes de paille (indications N. Moussu) alors je mets 14 L de terre et je rajoute de la paille jusqu'à obtenir un volume de 100 L...  fallait juste y penser.


En calculant de cette façon Je me suis donc avisé qu'au lieu d'un mélange à 15% de terre le mien en contenait 60%... d'où le démontage.
J'ai donc remélangé ma première couche avec un peu d'eau argileuse, j'ai séparé en 2 parts égales et j'ai rajouté de la paille dans une des parts pour obtenir 100L. J'ai conservé l'autre moitié qui servira à faire la couche numéro 2, la couche de solidité terre/paille puisque là, les proportions sont bonnes.

Et voilà, nous sommes revenus au même point, mais je suis quand même content de l'avoir fait, j'en ai ch** comme un russe à remélanger la paille mais je n'ai plus ce doute qui me gâchait un peu le plaisir.
En plus j'espère gagner un peu sur le temps de séchage avec ce mélange plus léger.



bon, pour ceux que ça fait rire, vous me calculerez pour la semaine prochaine le volume d'une demi-ellipse : petit diamètre 24cm, grand diamètre 60cm et épaisseur 4cm. Comme ça on connaîtra la quantité de mélange à préparer pour la première couche de la voute ...  allez, c'est facile !




Ce dimanche la cantine du château étant exceptionnellement fermée les commensaux se sont retrouvés dans la cuisine de la ferme, au menu  la grande ronde des purées maison (tarama, tapenade, oumousse), salade de carottes et panais râpés, coqs au vin (ça fait 2 habitants en moins à la ferme...), fromages et grande tarte tatin du patron. Le pêcheur avait apporté les vins, que du bon, avec une mention spéciale pour le Jasnière du domaine de la Bellivière, un chenin délicieusement fruité, tellement fruité que j'ai cru que c'était un muscat...